Maintenant que vous vous êtes inscrit en tant que contributeur sur des microstocks ou des sites d'impression à la demande, et que vous avez fait suffisamment de ventes, il est normal de vouloir toucher l'argent de la vente de vos photos en ligne !

Vous vous êtes peut-être inscrit il y a plusieurs jours, semaines ou même mois et vous n'avez pas encore reçu votre premier versement ? Je peux comprendre votre frustration, je suis passée par là ! Mais quel plaisir de recevoir les premiers fruits de tous ses efforts !

Pour enfin voir cet argent entre vos mains, il existe plusieurs solutions et chaque site a ses propres règles et exigences. On va découvrir tout ceci ensemble dans cet article.

Conditions pour pouvoir recevoir ses revenus

Tout d'abord, il faut savoir que le paiement des revenus est soumis à certaines conditions qui sont cependant faciles à remplir, heureusement. Celles-ci sont normalement les mêmes pour tous les sites, bien qu'elles diffèrent parfois selon le lieu de résidence du site de vente, et que chaque site a ses spécificités.

Voilà ces conditions :

La première obligation est d'avoir soumis votre formulaire fiscal et qu'il ait été approuvé. Cette exigence est impérative sur la majorité des sites américains comme par exemple Shutterstock ou Adobe Stock. En effet, ces sites ont le devoir d'informer le U.S. Internal Revenue Service, c'est-à-dire l'agence du gouvernement fédéral des États-Unis qui collecte l'impôt sur le revenu et des taxes diverses, sur les revenus de leurs contributeurs. 

Par ailleurs, en tant que contributeur non américain et ne résidant pas aux États-Unis, vous pouvez faire valoir le droit à l'annulation de la retenue fiscale américaine sur vos ventes. Votre déduction fiscale dépendra par contre de votre pays de résidence. Ceci ne peut se faire qu'en remplissant correctement le formulaire fiscal disponible sur le microstock ou le site d'impression à la demande. 

Par contre, le microstock japonais Pixta est un peu différent. Il prélève d'office une taxe sur vos revenus. La différence avec les site américain est qu'il n'exige pas de remplir leur formulaire fiscal pour vous verser vos revenus. Il va simplement vous prélever ces taxes. Donc si vous souhaitez ne pas les payer, vous avez la possibilité de procéder aux démarches administratives un peu rébarbatives sur leur site pour vous affranchir du paiement des taxes japonaises sur vos gains.

Ces formulaires fiscaux remplis ont une validité de 3 ans. Ils doivent donc être renouvelés après cette période, mais rassurez-vous, vous êtes averti à temps.

La deuxième obligation concerne le montant de gains minimum qui permet de demander le versement de votre argent. En effet, il n'est pas pensable de demander le versement d'un montant de quelques centimes ou de quelques euros, ça serait ingérable au niveau administratif pour les microstocks. Pour cette raison, ils exigent tous un montant minimum de gains pour pouvoir recevoir son argent. Ainsi, le montant minimum requis par Shutterstock est de 35$, celui d'Adobe Stock est de 25$, celui d'iStockphoto est de 100$, de Dreamstime est de 100$ ou encore celui de Depositphotos est de 50$.

Lorsqu'on débute sur les microstocks, ces montant ne sont pas facilement atteint et on peut être frustré de devoir attendre avoir de pouvoir toucher son dû. Mais on peut voir les choses de façon positive. Cette restriction peut être un incitatif à persister dans cette activité. Avec du travail de qualité, de la patience et de la persévérance, vous recevrez vos paiements tous les mois avec joie.

La troisième obligation est celle d'avoir un compte pour le transfert de vos gains, compte reconnu par le microstock ou le site d'impression à la demande. Les plus utilisés et acceptés sont Paypal, Payoneer et Skrill. Personnellement, j'utilise Paypal depuis mes débuts. Il faut cependant se renseigner pour chaque site parce que certains n'acceptent par exemple pas Payoneer comme Canstockphotos, ou Skrill comme iStockphotos.

Concernant Paypal, il est bon de savoir que de rares sites de vente d'images en ligne n'assument pas les frais de commission de Paypal, ce qui est plutôt désagréable. Mais vous n'avez pas le choix, si vous avez décidé de vendre vos photos en ligne, vous avez donc choisi d'accepter toutes les conditions d'utilisation. Heureusement, la majorité des microstocks les assument.  

Pour vous inscrire et ouvrir un compte sur un de ces systèmes de paiement en ligne, il vous suffit d'une adresse email. C'est vraiment très simple. Ensuite, lorsque vous aurez reçu le versement de vos gains sur votre compte Paypal, Payoneer ou Skrill, vous pourrez vous le faire verser sur votre compte bancaire.

Certains microstocks et sites d'impression à la demande peuvent envoyer des chèques, mais il me semble que cette option ne concerne que les États-Unis et le Canada.

Les cycles de paiements

Chaque site a sa façon de procéder pour le versements des gains une fois que toutes les conditions requises sont remplies. Mais en résumé, les gains sont versé soit de façon automatique à une date donnée, soit ils le sont à la demande.

Par exemple, Shutterstock verse l'argent automatiquement avant le 15 de chaque mois. Adobe Stock, par contre, peut vous verser l'argent sur demande n'importe quand.

Une page de vos historiques de paiement est disponible afin que vous puissiez les suivre.

Conclusion

Voilà donc un article plutôt pratique mais qui devrait intéresser toutes les personnes qui souhaitent vendre leurs photos en ligne. Le plaisir d'enfin recevoir les revenus générés par la vente de ses photos se savoure ! Je vous souhaite donc que ces explications vous soient utiles et que vos ventes décollent afin de pouvoir mettre en pratique tout ce que je vous ai expliqué ici.

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Bonne continuation à vous !